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mardi 16 novembre 2010

Je voudrais que quelqu'un m'attende quelque part




Auteur : Anna GAVALDA


4° de couverture :

«Quand j'arrive à la gare de l'Est, j'espère toujours secrètement qu'l y aura quelqu'un pour m'attendre. C'est con. J'ai beau savoir que ma mère est encore au boulot à cette heure-là et que Marc n'est pas du genre à traverser la banlieue pour porter mon sac, j'ai toujours cet espoir débile.»

Les personnages de ces douze nouvelles sont pleins d'espoirs futiles, ou de désespoir grave. Ils ne cherchent pas à changer le monde. Quoi qu'il arrive, ils n'ont rien à prouver. Ils ne sont pas héroïques. Simplement humains. On les croise tous les jours sans leur prêter attention, sans se rendre compte de la charge d'émotion qu'ils transportent et que révèle tout à coup la plume si juste d'Anna Gavalda. En pointant sur eux ce projecteur, elle éclaire par ricochet nos propres existences.


Mon avis :

Ce recueil de petites histoires est assez rapide à lire. On y rencontre des gens différents.

Petites pratiques germanopratines : Une femme aperçoit dans la rue un homme qui l'attire. L'approchera-t-elle?

I.I.G. : Elle est enceinte et déjà un enfant. Elle vit une nouvelle grossesse.

Cet homme et cette femme : Un couple est dans une voiture. Pas un mot.

The Opel Touch : La difficulté des relations homme-femme.

Ambre : Il est chanteur. Il se drogue. Il rencontre Ambre.

Permission : Pas toujours facile d'être comparé à son frère aîné...

Le fait du jour : Un représentant est lié au fait du jour.

Catgut : une nouvelle vétérinaire arrive à la campagne.

Junior : Quand un enfant "de la haute" devient ami avec un fils de cultivateur, ils vont à une fête avec la voiture paternelle.

Pendant des années : Des erreurs de jeunesse naissent les remords. Faut-il rattraper le temps perdu?

Clic-clac : La vie n'est pas facile pour ce jeune homme qui vit avec ses soeurs... Le tout est de s'affranchir.

Epilogue : ou l'histoire d'un auteur et de son travail.


J'ai vraiment aimé ces petites histoires où les chutes créent à chaque fois un effet de surprise. Les situations décrites sont si réelles. J'ai eu l'impression, à chaque fois, de lire un journal intime, un morceau de vie de chacun des personnages.

lundi 15 novembre 2010

Un lundi parmi tant d'autres...


Suite à l'invitation de Chrys et de Zaza, tous les lundis, nous échangeons sur un thème donné.

Cette semaine :

Balade une photo, une découverte, une envie ? Baladez-nous ! Rêvons un peu...

Alors voici ma proposition de balade ...

" Mesdames, Messieurs,

Le personnel de la compagnie Bookworm's Travel est heureuse de vous accueillir à son bord. A notre arrivée nous serons à 1610m d'altitude. Le ciel sera bleu et ensoleillé mais le fond de l'air sera frais.


Face à vous, une vue qui me plaît beaucoup. Vous pourrez admirer les nuages en train de jouer avec les montagnes.




A votre droite se dressent les 3 Pucelles. Dans le fond, vous apercevrez l'agglomération grenobloise.




Enfin, derrière vous, la plus belle vue depuis ce point d'observation : un savant mélange de verdure, de montagne et de village. Et en bonus, tout au fond, la petite route menant chez moi.


Le personnel de Bookworm's Travel espère que vous avez fait bon voyage et vous remercie d'avoir embarqué à bord de notre express spécial. "


Petit retour au sérieux : vous trouverez ici les thèmes pour les prochains lundi.

The Picture of Dorian Gray


Auteur : Oscar WILDE

Titre français : Le portrait de Dorian Gray



4° de couverture (traduction personnelle de mon édition) :

En voyant son portrait si réaliste Dorian Gray est envoûté et offre son âme si seule la peinture vieillit alors que lui reste éternellement jeune. Se croyant incorruptible, Dorian mène une vie faite de plaisirs et d'excès. Mais qu'est-il advenu de son portrait?


Mon avis :

J'ai lu ce livre pour la preière fois durant l'été 99 : c'était pour m'avancer dans le programme de ma première année de fac. Il a donc été le premier livre que je lisais en VO. Je me rappelle avoir cherché tous les mots que je ne connaissais pas... Travail fastidieux..

Mais cette fois-ci, je n'a pas cherché de mots dans le dico. Je me suis laissée emporter par l'histoire.

Jai bien aimé la description des personnages qui les rend plus accessibles.

Lord Henry :
C'est un homme qui aime à philosopher et qui entraîne le jeune Dorian Gray dans sa vision du monde. Sa vision du monde est d'ailleurs assez pessimiste.

Dorian Gray :
Voilà un jeune homme obnubilé par les apparences et l'envie de rester jeune. Cependant il m'a sembé assez naïf dès le début. De plus, sa conduite n'est pas toujours à la hauteur de sa beauté par contre.

Ce duo nous montre une vision de la société dans laquelle Wilde a vécu. Tout est question d'apparence. Après, peu importe ce que vous faites ou qui vous êtes. O.Wilde nous met devant les yeux ce décalage entre l'intérieur et l'extérieur de l'homme (et ce n'est pas très beau à voir).

A nouveau, j'ai beaucoup aimé ce roman et je compte bien lire encore les écrits de ce cher Oscar.

Lu dans le cadre d'une lecture commune avec Livresque (lien à venir).





Livre lu pour le challenge "Lire en V.O." de Bladelor.
Décompte des livres lus : 8 /12







Livre lu pour le challenge "English Classics" de Karine:) .
Décompte des livres lus : 2 / 2

Challenge terminé ! Oh yeah !

C'est lundi !

Sur une initiative de Mallou :


--> Qu'est-ce que j'ai lu la semaine dernière?

Pas ce que j'avais prévu...

Pensées de Sacha Guitry
Je voudrais que quelqu'un m'attende quelque part d'Anna Gavalda
Romeo and Juliet de Shakespeare
Coriolanus de Shakespeare.

Les billets viendront sous peu, normalement.



--> Qu'est-ce que je lis en ce moment?

Toujours 44 Scotland Street d'Alexander McCall Smiyh : c'estune lecture commune prévue pour aujourd'hui, mais va falloir que je reporte... oups...


--> Qu'est-ce que je lirai la semaine prochaine?

J'aimerais trouver ds lectures pour mon challenge Tour du Monde.

Chroniques d'une prof qui en saigne de Princesse Soso.
Shakespeare, encore et toujours.

dimanche 14 novembre 2010

Amateurs de poésie...

Voilà, ça y est... Le billet tant attendu est arrivé...

Ici, vous trouverez les valeureux participants aux dimanches poétiques. Si jamais vous ne vous y trouvez pas, faites-moi signe (j'ai tendance à oublier pas mal de choses en ce moment).

Alex :
Mot-à-mots

Alinea66 : Des Livres... Des Histoires...

Anne :
Des mots et des notes

Azilis : Azi lis

Bénédicte : pragmatisme

Cagire : Orion fleur de carotte

Chrys : Le journal de Chrys

Dimanche poétique # 51

Cette semaine a eu un goût de nostalgie, mais je ne saurais vous dire pourquoi. Voici donc un poème appris dans mes jeunes années... dont je me rappelle toujours...


Ma bohème

Je m'en allais, les poings dans mes poches crevées;
Mon paletot soudain devenait idéal;
J'allais sous le ciel, Muse, et j'étais ton féal;
Oh! là là! que d'amours splendides j'ai rêvées!

Mon unique culotte avait un large trou.
Petit-Poucet rêveur, j'égrenais dans ma course
Des rimes. Mon auberge était à la Grande-Ourse.
Mes étoiles au ciel avaient un doux frou-frou

Et je les écoutais, assis au bord des routes,
Ces bons soirs de septembre où je sentais des gouttes
De rosée à mon front, comme un vin de vigueur;

Où, rimant au milieu des ombres fantastiques,
Comme des lyres, je tirais les élastiques
De mes souliers blessés, un pied près de mon coeur!

Arthur Rimbaud


Bon dimanche à vous !

(j'essaie de faire un bilan de vos participations dès que possible)