Pages

samedi 6 novembre 2010

The Turn of the Screw



Auteur : Henry JAMES

Titre en français : Le tour d'écrou



4° de couverture (traduction personnelle de mon édition) :

Une nouvelle gouvernante a à sa charge exclusive deux orphelins. Elle devient de plus en plus mal à l'aise lorsqu'elle commence à voir et entendre des choses étranges. Alors qu'elle est entraînée dans une bataille effrayante contre un mal indescriptible, elle décide d'agir, avec de terribles conséquences...


Mon avis :

Je viens juste de terminer cette lecture, et j'avoue que je ne sais pas trop qu'en penser. Je reste perplexe. J'ai l'impression d'avoir manqué quelque chose.


Les chapitres sont courts et se lisent assez facilement. L'histoire en elle-même est simple. La gouvernant voit apparaître des fantômes et sent que les deux enfants dont elle a la charge entretiennent des liens privilégiés avec eux. Elle va tenter de surmonter sa peur et de s'expliquer ces apparitions.

Je me suis attachée aux personnages, leurs descriptions sont très réalistes. J'ai eu l'impression de connaître les personnages aussi bien que l'auteur.

Seulement, voilà, je pense avoir loupé le coche. Je devrais le relire, je pense. Mais pas tou de suite.




Livre lu pour le challenge "Lire en V.O." de Bladelor.
Décompte des livres lus : 7 /12 (minimum)

vendredi 5 novembre 2010

God save la France



Auteur : Stephen CLARKE

4° de couverture :

Nom : Paul West
Age : 27 ans
Langue française : niveau très moyen
Fonction : jeune cadre dynamique promis à un grand avenir
Occupatin : déjouer les pièges potentiellement désastreux du quotidien français
Hobbie : lingerie féminine
Signe particulier : Paul West serait le fruit d'un croisement génétique entre Hugh Grant et David Beckham.

Jeune Britannique fraîchement débarqué à Paris, créateur, en Angleterre, de la fameuse enseigne Voulez-Vous Café Avec Moi, Paul a bien du mal à s'adapter au pays des suppositoires, des grèves improvisées et des déjections canines.
Et il n'est pas au bout de ses surprises...


Ce que j'en ai pensé :

Ce livre m'a vraiment fait rire. Il m'a rappelé le temps où je vivais en Angleterre avec tous ces Anglais et leur idée du Français moyen. Si, si, le stéréotype de l'homme à la soixantaine avec le béret, le chien et la baguette est tenace dans l'imaginaire collectif.

Pour en revenir au livre, on redécouvre avec d'autres yeux notre quotidien et la dure réalité de la vie en ville. Surtout lorsque l'on part avec un lourd handicap : on est étranger et on ne saisit pas toutes les subtilités.

Cette histoire ressemble à un parcours initiuatique où il ne serait question, non pas de passer à l'âge adulte comme dans certaines tribus, mais de s'acclimater et se fondre dans la masse dans un monde complètement différent du sien.

A lire si vous avez envie de passer un très bon moment.

jeudi 4 novembre 2010

Jeudi citation # 5


D'après l'initiative de Chiffonnettte, voici ma participation...

" Les gens devenaient-ils oublieux lorsqu'ils avaient quelque chose à oublier? L'oubli ne tenait-il qu'à l'incapacité de retenir les choses? Peut-être que les vieilles gens n'oubliaient rien mais se refusaient simplement à retenir ceci ou cela. A partir d'une certaine quantité de souvenirs, chacun devait finir par en être saturé. L'oubli n'était donc lui-même qu'une forme de souvenir. Si l'on n'oubliait rien, on ne pourrait pas non plus se souvenir de quoi que ce soit. Les souvenirs sont des îles qui flottent dans l'océan de l'oubli. Il y a dans cet océan des courants, des remous, des profondeurs insondables. Il en émerge parfois des bancs de sable qui s'agrègent autour des îles, parfois quelque chose disparaît. Le cerveau a ses marées."

Citation extraite du roman de Katharina HAGENA, Le goût des pommes, chapitre 6.


Voilà qui fait réfléchir...

mercredi 3 novembre 2010

Trente ans ou presque



Auteur : Tyne O'CONNELL

4° de couverture :

«Il y a des gens qui vous diront que trente ans, c'est pareil que vingt-neuf, mais tout le monde sait que c'est des conneries. C'est comme quand les parents disent : "Ce sont les plus belles années de ta vie", alors qu'on a treize ans et plein de boutons.»

Saskia travaille dans une galerie d'art à Londres et approche à grands pas de la trentaine. Difficile à vivre, surtout lorsque votre petit ami vient de vous plaquer et que votre chef caractériel ne se résout pas à vous confier davantage de responsabilités ! Heureusement, il reste les copines, et ce bel homme mystérieux qui achèrte l'intégralité de l'exposition dont vous vous occupez...

Mon avis :

Ce livre m'a fait penser au style "Bridget Jones". Saskia fait des listes. En fait chaque chapitre commence par une liste puis se déroule. Dans le fond, elle est à la recherche du grand amour, de la personne avec qui elle passera le restant de ses jours. Car pour elle, il est évident qu'il faut l'avoir trouvé avant 30 ans.

C'est un livre qui se lit rapidement, mais dont je ne pense pas garder de grands souvenirs. J'aime pourtant bien lire la chick-litt. Mais j'ai eu l'impression de rester "au-dehors", de ne pas me retrouver dans l'histoire, parmi les personnages.





Livre lu dans le cadre du Challenge du Tour du Monde, lancé par Livresque.

Décompte des livres lus : 7 / 50

mardi 2 novembre 2010

Le goût des pépins de pomme

Auteur : Katharina HAGENA


4° de couverture :

A la mort de Bertha, ses trois filles, Inga, Harriet et Christa, et sa petite-fille, Iris, la narratrice, se retrouvent dans leur maison de famille, à Bootshaven, dans le nord de l'Allemagne, pour la lecture du testament. A sa grande surprise, Iris hérite de la maison et doit décider en quelques jours de ce qu'elle va en faire. Bibliothécaire à Fribourg, elle n'envisage pas, dans un premier temps, de la conserver. Mais, à mesure qu'elle redécouvre chaque pièce, chaque parcelle du merveilleux jardin qui l'entoure, ses souvenirs se réveillent, reconstituant l'histoire émouvante, parfois rocambolesque, mais essentiellement tragique, de trois générations de femmes.



Mon avis :

L'histoire :
Il ne se passe que quelques jours entre le début du roman et sa fin (seul l'épilogue se déroule quelques années plus tard). On n'a ainsi aucun temps mort. De plus les moments où Iris redécouvre la maison et les environs sont alternés avec des moments où elle nous livre des bribes de la vie d'avant dans cette maison. Les transitions se font sans difficultés, chaque lieu rappelant un souvenir.

A retenir :
L'auteur nous livre un roman dans lequel les souvenirs, la mémoire, l'oubli et la vieillesse sont au coeur des événements. Des sujets d'actualité qui me touchent personnellement. Dans certaines descriptions qui sont faites, je voyais une personne de mon entourage (comment se fait-il qu'on soit capable d'envoyer des gens sur la lune mais qu'on ne sache pas soigner certaines maladies? c'était un cri de colère, désolée).
Cependant, on ne tombe pas dans l'extrême, tout reste décrit selon la vision d'Iris, selon ses sentiments.
Un livre que j'ai vraiment apprécié.

Rendez-vous jeudi pour un extrait...






Livre lu dans le cadre du Challenge du Tour du Monde, lancé par Livresque.
Décompte des livres lus : 6 / 50

lundi 1 novembre 2010

C'est lundi, première

Sur une initiative de Mallou :
--> Qu'est-ce que j'ai lu la semaine dernière?
--> Qu'est-ce que je lis en ce moment?
--> Qu'est-ce que je lirai la semaine prochaine?

Alors, voilà le bilan...

La semaine dernière j'ai lu Le goût des pépins de pomme de Katharina Hagena, Trente ans ou presque de Tyne O'Connell, God save la France de Stephen Clarke. Les billets sont à venir.

En ce moment je lis mes deux lectures communes pour le 15 novembre : 44 Scotland Street d'Alexander Mc Call Smith et The Picture of Dorian Gray d'Oscar Wilde.

La semaine prochaine, je ne sais pas encore ce que je lirai, tout dépendra de l'humeur.

Un lundi parmi tant d'autres...

Sur une initiative de Zaza et de Chrys, voilà un nouveau rendez-vous qui permet à chacun / chacune de s'exprimer sur un sujet donné. Pour la liste et le calendrier de ces thèmes, c'est par ici.

Aujourd'hui :

Halloween passe-t-il par chez vous? Monstres et sorcières, sortez vos balais, vos costumes et vos potions! Et les gourmandes, vos bonbons! La fête d'Halloween, vous en dites quoi????

Voici ce que ça donne ici...

Chez moi, on ne fête pas Halloween. Mais les enfants du quartier passent chez tout le monde pour récolter des friandises.

Alors, pour pouvoir vous parler d'Halloween, j'ai mis Mr. Bookworm et le chien à contribution. Pour l'occasion, Mr. a ressorti un déguisement du temps où il était encore un fêtard (avant de me connaître, mais n'allez pas croire que je l'empêche de faire ce qu'il veut. Seulement, il préfère rester à la maison maintenant).



Voici donc ma petite histoire d'Halloween

1° étape : L'approche

Un intrus, de noir vêtu, s'est introduit dans la maison. Il veut rallier le chien à sa cause et l'attire. La stratagème réussit. Le chien l'approche et semble même être content.

(- Dis, pourquoi t'es caché là-dessous? Je peux te faire une bavouille?)

2° étape : Le pacte

Le chien, content de se savoir en sécurité, pactise avec l'ennemi. Il se laisse gratouiller et fait même le beau.

(- Je peux avoir le même truc noir aussi? S'il te plaît...)


3° et dernière étape : Les apparences sont trompeuses

Qui l'aurait cru? Le chien a déjoué les plans de l'intrus. Il l'a tout simplement... bah je ne sais pas car il ne restait que le drap noir. Le chien s'est alors emparé de son trophée...

(- Voilà, il est à moi ce truc noir!)


Voilà. Mon histoire (désastreuse) est terminée. J'espère que vous avez survécu...




Encore une photo du chien aux couleurs d'Halloween: en bandana noir et écharpe orange :

(-Tu pourras me dire quand tu arrêteras de me faire faire des âneries?)


Rendez-vous lundi prochain pour parler d'un artiste (je ne sais pas encore lequel...).


dimanche 31 octobre 2010

Dimanche poétique # 49

Pour aujourd'hui, ce sera un petit poème de circonstance. Eh oui, personne n'échappe à Halloween (j'ai fait les provisions en bonbons pour les enfants du quartier)...


Pour devenir une sorcière


A l’école des sorcières
On apprend les mauvaises manières
D’abord ne jamais dire pardon
Etre méchant et polisson
S’amuser de la peur des gens
Puis détester tous les enfants

A l’école des sorcières
On joue dehors dans les cimetières
D’abord à saute-crapaud
Ou bien au jeu des gros mots
Puis on s’habille de noir
Et l’on ne sort que le soir

A l’école des sorcières
On retient des formules entières
D’abord des mots très rigolos
Comme "chilbernique" et "carlingot"
Puis de vraies formules magiques
Et là il faut que l’on s’applique.


Jacqueline Moreau


Rendez-vous ce soir ou demain pour retrouver la liste récapitulative des participants. Sinon, il y a toujours le lien dans la colonne de droite...