La maîtresse d'école

Auteur: Marie Paule Armand
Editions: Pocket (n°10060)
ISBN: 978-2-266-17425-1

L'auteur:
Marie-Paule Armand vit dans le nord de la France. Elle a d'abord été enseignante en mathématiques avant de se consacrer à l'écriture. Son premier roman date de 1985, La poussière des corons, livre qui a reçu le prix Claude Farrère (explication).

Le roman:
Le roman est divisé en deux parties, consacrées à deux femmes.

Dans la première partie le lecteur voyage à l'époque de l'entre-deux-guerre, aux côtés de Céline. Céline est fille de marin. Elle a offert son coeur depuis ses plus tendres années à Pierrot, lui aussi enfant de marin. La jeune fille est destinée à devenir femme de marin, comme la coutume de son village le veut. Seulement elle rêve à tout autre avenir. Passionnée par les livres, elle nourrit l'espoir de devenir maîtresse d'école. Mais elle n'est pas comprise par le siens. Heureusement, la jeune Céline peut compter sur les aléas de la vie et sur sa tante, femme d'affaires d'exception. Seulement, Pierrot a du mal à accepter l'idée d'épouser une femme qui ne sera pas toujours à la maison. Céline va donc devoir faire un choix cornélien: l'amour de sa vie ou l'amour de son métier.

La deuxième partie se déroule après le deuxième guerre mondiale et est centrée sur le personnage d'Irène, qui n'est autre que la fille de Céline. Elle aussi va intégrer le corps enseignant: elle sera professeur de mathématiques. Contrairement à sa mère elle n'aura pas à choisir entre l'amour de sa vie et l'amour de son métier. Elle va simplement fuir le premier pour se jeter corps et âme dans les bras du second. Du moins est-ce qu'elle croit. Mais les événements de la vie la rattrapent les premiers jours suivant sa "fuite".

Mon impression:
Le roman est très poignant. Il décrit très bien l'époque, avec ses petites gens, ses modes de vie. J'ai "avalé" le livre, tant l'histoire était prenante. Seul petit bémol, la deuxième partie fait un peu trop écho à la première partie.