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samedi 23 juillet 2011

Autobiographie d'une courgette


Auteur : Gilles PARIS




4° de couverture :

Icare, dit «Courgette», petit garçon de 9 ans, est né du mauvais côté de la vie. Depuis tout petit, il veut tuer le ciel, à cause de sa mère qui dit souvent : « Le ciel, ma courgette, c'est grand pour nous rappeler que dans la vie on n'est pas grand chose ». Depuis son accident, la mère d'Icare ne travaille plus, boit de la bière en regardant la télévision et ne s'occupe pas de son fils. Un jour Courgette, à défaut de tuer le ciel, va tuer accidentellement sa mère. Le juge le déclare « incapable mineur ». Placé en maison d'accueil, Courgette découvre enfin l'amitié, les fous rires, les larmes, les émotions et l'amour... Un petit chef-d'oeuvre d'humour et d'émotion. L'apprentissage d'une vie...


Ce que j'en ai pensé :

L'histoire de Courgette (on ne choisit pas son surnom) m'a émue. Si, si, mon petit coeur tout mou a été remué.

Cette histoire pourrait s'apparenter à un conte de fées moderne : un enfant seul, malheureux qui découvre les bonheurs de la vie après un placement en foyer. Et avec une fin heureuse, sinon ce ne serait pas un vrai conte de fées.

J'ai aimé la façon dont l'auteur a fait parler et agir les personnages, j'ai vraient eu l'impression d'avoir de vrais enfants en face de moi : leurs réactions, leurs réparties...

C'est un livre que je vous recommande si vous ne l'avez pas encore lu.



Lu dans le cadre du challenge d'Enna.

vendredi 22 juillet 2011

Tribulations d'un précaire



Auteur : Iain LEVISON


4° de couverture :

« Au cours des dix dernières années, j'ai eu quarante-deux emplois dans six Etats différents. J'en ai laissé tomber trente, on m'a viré de neuf, quant aux trois autres, ç'a été un peu confus. C'est parfois difficile de dire exactement ce qui s'est passé, vous savez seulement qu'il vaut mieux ne pas vous représenter le lendemain.
Sans m'en rendre compte, je suis devenu un travailleur itinérant, une version moderne du Tom Joad des Raisins de la colère. A deux différences près. Si vous demandiez à Tom Joad de quoi il vivait, il vous répondait: "Je suis ouvrier agricole." Moi, je n'en sais rien. L'autre différence, c'est que Tom Joad n'avait pas fichu quarante mille dollars en l'air pour obenir une licence de lettres.»


Mon avis :

J'avais emprunté ce livre à la bibliothèque car c'était une de leurs entrées.

On y fait la connaissance d'un Américain qui a voulu faire des études littéraires mais qui n'a pas réussi à en vivre. Il a donc enchaîné les petits boulots pour survivre. L'histoire en elle-même m'a rappelé quelques chose. (Comment ça, moi non plus, je ne vis pas de mes études?)

Je me suis sentie aspirée par le récit de cet homme qui ressemble assez à un cercle viceux : tu as besoin d'argent donc tu travailles, puis cet argent fond comme neige au soleil donc tu n'as plus rien, donc tu retournes travailler.

jeudi 21 juillet 2011

Summer PAL, premier bilan




Comme nous l'avait demandé Elizabeth Bennet, voici venue l'heure du premier bilan ...


Au 21 juin :

- ma PAL comptait 173 livres, ce qui est énorme... Si, si, je vous l'assure, les étagères débordaient...

- ma PAL contenait des livres dont je me demande toujours la provenance et leur raison de s'y trouver...

- j'étais pleine d'espoir de faire baisser assez efficacement cette PAL... ah... l'entrain des nouveaux challeges !


Au 21 juillet :

- j'ai déjà allégé ma PAL de 19 livres ; mais je pense que j'aurais pu mieux faire, sachant que bon nombre sont des livres jeunesse (donc pas très épais)

- mais ce dont je ne suis pas fière : 38 livres ont rejoint ma PAL, gloups... les étagères commencent à être vraiment en surcharge pondérale !

- à ma décharge, les livres semblent s'inviter sur mes étagères, je n'y peux rien... en plus, j'ai trouvé un endroit où les livres sont donnés, alors je ne peux pas résister à en prendre quelques-uns à chaque fois que j'y vais...


Bilan :

si on fait un grand calcul, cela donne : 173 - 19 + 38 = 192 titres dans ma PAL.

Il va falloir que je lise plus et que j'arrête de ramener des livres, sinon je ne m'en sortirais jamais...

mercredi 20 juillet 2011

La reine dans le palais des courants d'air



Auteur : Stieg LARSSON


Présentation de l'éditeur :

Le lecteur du deuxième tome l'espérait, son rêve est exaucé : Lisbeth n'est pas morte. Ce n'est cependant pas une raison pour crier victoire : Lisbeth, très mal en point, va rester coincée des semaines à l'hôpital, dans l'incapacité physique de bouger et d'agir. Coincée, elle l'est d'autant plus que pèsent sur elle diverses accusations qui la font placer en isolement par la police. Un ennui de taille : son père, qui la hait et qu'elle a frappé à coups de hache, se trouve dans le même hôpital, un peu en meilleur état qu'elle... Il n'existe, par ailleurs, aucune raison pour que cessent les activités souterraines de quelques renégats de la Säpo, la police de sûreté. Pour rester cachés, ces gens de l'ombre auront sans doute intérêt à éliminer ceux qui les gênent ou qui savent. Côté forces du bien. on peut compter sur Mikael blomkvist, qui, d'une part, aime beaucoup Lisbeth mais ne peut pas la rencontrer, et, d'autre part, commence à concocter un beau scoop sur des secrets d'Etat qui pourraient, par la même occasion, blanchir à jamais Lisbeth. Mikael peut certainement compter sur l'aide d'Armanskij, reste à savoir s'il peut encore faire confiance à Erika Berger, passée maintenant rédactrice en chef d'une publication concurrente.


Ce que j'en ai pensé :

A la fin du deuxième tome, il me fallait absolument le dernier volume de la trilogie. Lisbeth était mal en point et je voulas savoir ce qu'elle deviendrait.

Alors dans ce tome, les aventures et énigmes sont toujours au rendez-vous. Mais Camila joue un rôle plus important que dans les tomes précédents.

On connaît enfin la vraie histoire de Lisbeth...

C'est avec regret que j'ai fermé ce livre, car s'il avait existé un autre tome, c'est avec plaisir que je l'aurais lu...

mardi 19 juillet 2011

La fille qui rêvait d'un bidon d'essence et d'une allumette



Auteur : Stieg LARSSON


Présentation de l'éditeur :

Tandis que Lisbeth Salander coule des journées supposées tranquilles aux Caraïbes, Mikael Blomkvist, réhabilité, victorieux, est prêt à lancer un numéro spécial de Millénium sur un thème brûlant pour des gens haut placés : une sombre histoire de prostituées exportées des pays de l'Est. Mikael aimerait surtout revoir Lisbeth. Il la retrouve sur son chemin, mais pas vraiment comme prévu : un soir, dans une rue de Stockholm, il la voit échapper de peu à une agression manifestement très planifiée. Enquêter sur des sujets qui fâchent mafieux et politiciens n'est pas ce qu'on souhaite à de jeunes journalistes amoureux de la vie. Deux meurtres se succèdent, les victimes enquêtaient pour Millénium. Pire que tout, la police et les médias vont bientôt traquer Lisbeth, coupable toute désignée et qu'on a vite fait de qualifier de tueuse en série au passé psychologique lourdement chargé. Mais qui était cette gamine attachée sur un lit, exposée aux caprices d'un maniaque et qui survivait en rêvant d'un bidon d'essence et d'une allumette ? S'agissait-il d'une des filles des pays de l'Est, y a-t-il une hypothèse plus compliquée encore ? C'est dans cet univers à cent à l'heure que nous embarque Stieg Larsson qui signe avec ce deuxième volume de la trilogie Millénium un thriller au rythme affolant.




Ce que j'en ai pensé :

Cela fait un moment que j'ai lu la suite de cette trilogie, mais je n'avais pas encore publié les billets, oups...

Tout comme le premier tome de cette trilogie, j'ai dévoré le livre...

J'ai touvé le rythme encore plus soutenu. Je voulais savoir le fin mot de l'histoire, des histoires.

Je ne sais pas pourquoi, mais je me suis attachée à Lisbeth bien plus qu'à Mikael.

Cependant, j'ai moins apprécié les descriptions de certains personnages, que j'ai trouvé assez longues et qui, à mon avis, n'aidaient pas forcément à la résolution des mystères...

lundi 18 juillet 2011

Brokeback Mountain

Auteur : Annie PROULX





4° de couverture :

Brokeback Mountain : un bout de terre sauvage, hors du temps, dans les plaines du Wyoming. Ennis del Mar et Jack Twist, cow-boys, nomades du désert américain, saisonniers des ranchs, n'ont pas vingt ans. Ils se croisent le temps d'un été. La rencontre est fulgurante. Ni le temps, ni l'espace, ni les non-dits, ni la société n'auront raison de cet amour - que seule brisera la mort.
Le récit déchirant d'une passion, au coeur des grands espaces américains, ces somptueuses solitudes dont Annie Proulx est sans conteste l'écrivain le plus inspiré dans la littérature américaine contemporaine.


Ce que j'en ai pensé :

Il paraît que ce livre est un incontournable de la littérature américaine, m'avait assuré la bibliothécaire.

Je dois avouer que je ne garderai pas un souvenir impérissable de cette histoire.

Cependant, ça a été une lecture facile et assez rapide, vu qu'il s'agit d'une nouvelle.

C'est lundi (12)

Sur une initiative reprise par Galléane.


Qu'avez-vous lu la semaine dernière ?

- La bourbonnaise de Catherine Hermary-Vieille
- King Lear de William Shakespeare
- U.V. de Serge Joncour
- Le Club des Cinq va camper d'Enid Blyton
- Le Club des Cinq en randonnée d'Enid Blyton
- Les Cinq et le trésor de Roquépine de Claude Voilier

Que lisez-vous en ce moment?

Je n'ai pas de livre en cours, j'hésite... Il y a tellement de choix sur mes étagères..


Que lirez-vous ensuite ?

Des livres issus de ma PAL qui n'en finit pas de s'alourdir...



dimanche 17 juillet 2011

Dimanche poétique # 84

Cette semaine, le beau temps s'est fait désirer... Je vous propose un petit texte, qui, je l'espère, le fera revenir...


L'Eté

Il brille, le sauvage Été,
La poitrine pleine de roses.
Il brûle tout, hommes et choses,
Dans sa placide cruauté.

Il met le désir effronté
Sur les jeunes lèvres décloses ;
Il brille, le sauvage Été,
La poitrine pleine de roses.

Roi superbe, il plane irrité

Dans des splendeurs d’apothéoses
Sur les horizons grandioses ;
Fauve dans la blanche clarté,
Il brille, le sauvage Été.

Théodore de Banville


Et vous, que me ferez-vous découvrir aujourd'hui ?