Pages

mercredi 4 août 2010

Mais qui est cette personne allongée dans le lit à côté de moi?



Auteur : Alec STEINER


4° de couverture :

Brice estime que les fautes de goût méritent d'atroces châtiments. François-Xavier a un faible pour les jeunes provinciaux. Denis est définitivement has been. Sacha "chasse" au sauna. Claude rêve de mariage en blanc. Christian écrit des romans à l'eau de rose. Bijou a trente ans, mais jure en avoir dix-sept. Ils s'aiment et se détestent. Leur point commun : ils sont gays et un peu fous !


Ce que j'en ai pensé :

J'avais acheté ce livre car la couverture m'attirait. D'abord par sa couleur . Mais aussi par l'inscription tout en bas.

Lors de la lecture, je me suis sentie perdue à plusieurs reprises. Il y a beaucoup de personnages dont les vies sont racontées. Des récits qui se croisent et s'éloignent. Il m'a parfois fallu retourner en arrière pour me rappeler qui était tel personnage.

De plus, même s'il m'en faut beaucoup pour être choquée, j'ai été dérangée par les termes parfois très crus qui sont utilisés.

A la fin du livre, le lecteur reste en suspens. Il est invité à lire la suite. Par contre, ça, je ne suis pas sûre de le faire.

lundi 2 août 2010

Alcools



Poète : Guillaume Apollinaire


Apollinaire fait partie des poètes que j'aime relire régulièrement. C'est donc après une énième relecture que je vous présente ce recueil.

Il est composé de trois parties distinctes :

-- Alcools : on y trouve des poèmes de longueurs différentes, aux sujets différents, mais qui emmènent tous ailleurs...

-- Le Bestiaire ou cortège d'Orphée : quelques animaux sont décrits en rimes. On y trouve également trois poèmes dédiés à Orphée et un pour les sirènes. Mon édition accompagne chaque petit texte d'une gravure représentant le sujet. J'avoue que j'aime moins cette partie.

-- Vitam Impendere Amori : il contient six poèmes sans titres.


Je ne peux m'empêcher de partager un poème avec vous :

Les colchiques

Le pré est vénéneux mais joli en automne
Les vaches y paissant
Lentement s'empoisonnent
Le colchique couleur de cerne et de lilas
Y fleurit tes yeux sont comme cette fleur-là
Violâtres comme leur cerne et comme cet automne
Et ma vie pour tes yeux lentement s'empoisonne

Les enfants de l'école viennent avec fracas
Vêtus de hoquetons et jouant de l'harmonica
Ils cueillent les colchiques qui sont comme des mères
Filles de leurs filles et sont couleur de tes paupières
Qui battent comme les fleurs battent au vent dément

Le gardien du troupeau chante tout doucement
Tandis que lentes et meuglant les vaches abandonnent
Pour toujours ce grand pré mal fleuri par l'automne

dimanche 1 août 2010

Dimanche poétique # 37

Pour mon premier dimanche aux commandes, je vous propose de continuer ma série sur les animaux avec un poème que j'avais appris en primaire.


Le hibou

Caillou, genou, chou, pou, joujou, bijou,
Répétait sans fin le petit hibou.

Joujou, bijou, pou, chou, caillou, genou,
Non, se disait-il, non, ce n'est pas tout.

Il y en a sept pourtant, sept en tout :
Bijou, caillou, pou, genou, chou, joujou.

Ce n'est ni bambou, ni clou, ni filou...
Quel est donc le septième ? Et le hibou,

La patte appuyée au creux de sa joue,
Se cachait de honte à l'ombre du houx.

Et il se désolait, si fatigué
Par tous ses devoirs de jeune écolier

Qu'il oubliait, en regardant le ciel
Entre les branches épaisses du houx,

Que son nom, oui, son propre nom, hibou,
Prenait, lui aussi, un X au pluriel.

Maurice Carême


Les dimanches poétiques ont été lancés par Celsmoon.

Vous trouverez la liste de tous les autres troubadours
ici.

Bienvenue à
Ferocias qui publie aujourd'hui son premier poème.