Je commençais à m'impatienter... Jeudi soir, en me promenant sur le net, j'ai trouvé un poème que je trouve très joli.... Et je vais enfin pouvoir le partager avec vous.
Il y a quelques années, dans le cadre de mes études, j'avais commencé à apprendre le hongrois. Pourquoi? Je ne sais pas, juste un besoin de nouvelles découvertes sûrement... Depuis, je n'apprend plus la langue, mais j'essaie d'en savoir plus sur la culture de ce pays et de son peuple. C'est pour cela qu'aujourd'hui je vous propose un poète hongrois.
Gyula Juhász est né en 1883 et mort en 1937. Il fut un des fondateurs du groupe littéraire Holnap (Demain) de Nagyvárad. Il devint membre, à partir de 1907, de la société Petőfi. Son œuvre, empreinte de mélancolie, évoque son pays natal (Vendanges tardives, 1908 ; C'est mon sang, 1919 ; Testament, 1925). Poursuivi pour ses idées politiques, il se suicida. (merci le site www.larousse.fr pour cette biographie).
Le silence de la Tisza
Le soir tisse une toile, grande araignée brune,
Les bateaux de la Tisza ne bougent pas.
Sur l'un d'eux au loin un accordéon joue,
Un grillon lui répond dans le silence quelque part.
Sur la plaine du ciel la lune se promène déjà:
Les bateaux de la Tisza ont des couleurs argentées.
Les fermes du ciel allument leurs feux,
Elles écoutent sans faire de bruit l'accordéon.
Moi sur la rive je suis tout seul,
Votre compagnon muet, bateaux de la Tisza!
Aujourd'hui pas de message d'endroits lointains qui nous appellent,
Aujourd'hui, vous les rêveurs, nous avons jeté l'ancre chez nous!
La Tisza = infos ici.
Et enfin, pour ceux qui voudraient lire le texte en VO:
Tiszai csönd
Hálót fon az est, a nagy, barna pók,
Nem mozdulnak a tiszai hajók.
Egyiken távol harmonika szól,
Tücsök felel rá csöndben valahol.
Az égi rónán ballag már a hold:
Ezüstösek a tiszai hajók.
Tüzeket raknak az égi tanyák,
Hallgatják halkan a harmonikát.
Magam a parton egymagam vagyok,
Tiszai hajók, néma társatok!
Ma nem üzennek hívó távolok,
Ma kikötöttünk itthon, álmodók!
Faites un tour chez Celsmoon, pour connaître tous / toutes les participant(e)s
Il y a quelques années, dans le cadre de mes études, j'avais commencé à apprendre le hongrois. Pourquoi? Je ne sais pas, juste un besoin de nouvelles découvertes sûrement... Depuis, je n'apprend plus la langue, mais j'essaie d'en savoir plus sur la culture de ce pays et de son peuple. C'est pour cela qu'aujourd'hui je vous propose un poète hongrois.
Gyula Juhász est né en 1883 et mort en 1937. Il fut un des fondateurs du groupe littéraire Holnap (Demain) de Nagyvárad. Il devint membre, à partir de 1907, de la société Petőfi. Son œuvre, empreinte de mélancolie, évoque son pays natal (Vendanges tardives, 1908 ; C'est mon sang, 1919 ; Testament, 1925). Poursuivi pour ses idées politiques, il se suicida. (merci le site www.larousse.fr pour cette biographie).
Le silence de la Tisza
Le soir tisse une toile, grande araignée brune,
Les bateaux de la Tisza ne bougent pas.
Sur l'un d'eux au loin un accordéon joue,
Un grillon lui répond dans le silence quelque part.
Sur la plaine du ciel la lune se promène déjà:
Les bateaux de la Tisza ont des couleurs argentées.
Les fermes du ciel allument leurs feux,
Elles écoutent sans faire de bruit l'accordéon.
Moi sur la rive je suis tout seul,
Votre compagnon muet, bateaux de la Tisza!
Aujourd'hui pas de message d'endroits lointains qui nous appellent,
Aujourd'hui, vous les rêveurs, nous avons jeté l'ancre chez nous!
La Tisza = infos ici.
Et enfin, pour ceux qui voudraient lire le texte en VO:
Tiszai csönd
Hálót fon az est, a nagy, barna pók,
Nem mozdulnak a tiszai hajók.
Egyiken távol harmonika szól,
Tücsök felel rá csöndben valahol.
Az égi rónán ballag már a hold:
Ezüstösek a tiszai hajók.
Tüzeket raknak az égi tanyák,
Hallgatják halkan a harmonikát.
Magam a parton egymagam vagyok,
Tiszai hajók, néma társatok!
Ma nem üzennek hívó távolok,
Ma kikötöttünk itthon, álmodók!
Faites un tour chez Celsmoon, pour connaître tous / toutes les participant(e)s
4 commentaires:
De la pure découverte, merci :)
Kikou toi, je t'écris pour te demander si ça te tente de répondre à ce petit questionnaire, car je viens de te taguer. Pas de rancune, hein ;) hi hi.
http://labq2colombes.canalblog.com/archives/2009/10/25/15565534.html
Dommage que je ne connaisse pas la langue! C'est un beau poème dont la traduction rend bien en français mais ce doit être encore mieux en VO!
Celsmoon: POur moi aussi ce poète est une découverte.
GeishaNellie: pour le tag, on verra de quoi il s'agit.
Mango: Je pense assi que la VO est ce qu'il y a de mieux, mais je ne suis pas capable de lire en hongrois...
Enregistrer un commentaire