C'est décidé je continue la série des poèmes animaliers...
Libellule,
Tes ailes
sont étincelles qui durent,
vitrail
épris du dieu furtif,
épure
en quête d'ombre vive.
Tu habites le vent
parmi les renoncules
où nul ne voit la tige
qui te rend si légère.
Et toi seule,
au seuil de l'abandon,
t'enfuis de l'instant
qui nous rend éphémères.
Philippe Martineau
Le rendez-vous du dimanche poétique est une initiative de Celsmoon.
2 commentaires:
La jolie libellule que voilà!
Mango : plus jolie que celle qui m'avait mordue il y a quelques années...
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