Poète : Guillaume Apollinaire
Apollinaire fait partie des poètes que j'aime relire régulièrement. C'est donc après une énième relecture que je vous présente ce recueil.
Il est composé de trois parties distinctes :
-- Alcools : on y trouve des poèmes de longueurs différentes, aux sujets différents, mais qui emmènent tous ailleurs...
-- Le Bestiaire ou cortège d'Orphée : quelques animaux sont décrits en rimes. On y trouve également trois poèmes dédiés à Orphée et un pour les sirènes. Mon édition accompagne chaque petit texte d'une gravure représentant le sujet. J'avoue que j'aime moins cette partie.
-- Vitam Impendere Amori : il contient six poèmes sans titres.
Je ne peux m'empêcher de partager un poème avec vous :
Les colchiques
Le pré est vénéneux mais joli en automne
Les vaches y paissant
Lentement s'empoisonnent
Le colchique couleur de cerne et de lilas
Y fleurit tes yeux sont comme cette fleur-là
Violâtres comme leur cerne et comme cet automne
Et ma vie pour tes yeux lentement s'empoisonne
Les enfants de l'école viennent avec fracas
Vêtus de hoquetons et jouant de l'harmonica
Ils cueillent les colchiques qui sont comme des mères
Filles de leurs filles et sont couleur de tes paupières
Qui battent comme les fleurs battent au vent dément
Le gardien du troupeau chante tout doucement
Tandis que lentes et meuglant les vaches abandonnent
Pour toujours ce grand pré mal fleuri par l'automne
Apollinaire fait partie des poètes que j'aime relire régulièrement. C'est donc après une énième relecture que je vous présente ce recueil.
Il est composé de trois parties distinctes :
-- Alcools : on y trouve des poèmes de longueurs différentes, aux sujets différents, mais qui emmènent tous ailleurs...
-- Le Bestiaire ou cortège d'Orphée : quelques animaux sont décrits en rimes. On y trouve également trois poèmes dédiés à Orphée et un pour les sirènes. Mon édition accompagne chaque petit texte d'une gravure représentant le sujet. J'avoue que j'aime moins cette partie.
-- Vitam Impendere Amori : il contient six poèmes sans titres.
Je ne peux m'empêcher de partager un poème avec vous :
Les colchiques
Le pré est vénéneux mais joli en automne
Les vaches y paissant
Lentement s'empoisonnent
Le colchique couleur de cerne et de lilas
Y fleurit tes yeux sont comme cette fleur-là
Violâtres comme leur cerne et comme cet automne
Et ma vie pour tes yeux lentement s'empoisonne
Les enfants de l'école viennent avec fracas
Vêtus de hoquetons et jouant de l'harmonica
Ils cueillent les colchiques qui sont comme des mères
Filles de leurs filles et sont couleur de tes paupières
Qui battent comme les fleurs battent au vent dément
Le gardien du troupeau chante tout doucement
Tandis que lentes et meuglant les vaches abandonnent
Pour toujours ce grand pré mal fleuri par l'automne
4 commentaires:
J'adore Apollinaire! Il écrit vraiment très bien!
Edelwe : J'aime beaucoup aussi, même s'il n'est pas mon chouchou numéro 1.
je raffole de G Appolinaire
Lystig : ses textes me transportent dans un autre monde...
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